Genève – ONU. Les experts de l’ONU ont exhorté le 8 février 2024 les États-Unis à revoir leur cadre interne qui déclenche des sanctions spécifiques à l’encontre d’États désignés comme finançant le terrorisme.

Actuellement, quatre pays – la République de Cuba, la République populaire démocratique de Corée (RDP-Corée), la République islamique d’Iran et la République arabe syrienne – figurent sur la liste du Département d’État des États-Unis.

« La désignation unilatérale va à l’encontre des principes fondamentaux du droit international, y compris le principe de l’égalité souveraine des États, de l’interdiction d’intervenir dans les affaires intérieures des États et du principe du règlement pacifique des différends internationaux », ont déclaré les experts. Ils ont rappelé que ces principes constituaient des normes impératives universellement reconnues du droit international.

« Les droits fondamentaux, y compris le droit à l’alimentation, le droit à la santé, le droit à l’éducation, les droits économiques et sociaux, le droit à la vie et le droit au développement, sont affectés négativement par les restrictions et interdictions supplémentaires » imposées par l’impérialisme étasunien.

En outre, les experts ont rappelé que « la désignation touche particulièrement les pays déjà soumis à d’autres mesures coercitives unilatérales et a des conséquences humanitaires et humaines potentiellement catastrophiques ».

En effet, les États-Unis imposent un blocus commercial et financier illégitime depuis 1962 contre la population cubaine qui survit et résiste avec courage et détermination pour défendre les acquis de la révolution.

Publié dans par l’ASC-GE

Source : OHCHR