La Cour d’appel de Santiago a diffusé hier le jugement dans le cadre de la disparition du comité central du Parti socialiste aux mains d’agents de la direction nationale du renseignement DINA en 1975. La troisième chambre de ladite Cour a confirmé la sentence du juge Miguel Vásquez de 2018 condamnant  à des peines de prison effectives de 15 à 20 ans à six anciens agents de la dictature civico-militaire de Pinochet.

Les inculpés sont : Miguel Krassnoff, condamné à quinze ans en tant qu’auteur des crimes d’enlèvement qualifié d’Alfredo Rojas Castañeda et d’Exequiel Ponce Vicencio, un événement survenu dans la ville de Santiago le 25 juin 1975.

Raúl Iturriaga Neumann est condamné à vingt ans en tant que co-auteur des crimes d’enlèvement qualifié d’Alfredo Rojas Castañeda, Michelle Marguerite Peña Herreros, Ricardo Ernesto Lagos Salinas, Mireya Herminia Rodríguez Díaz et Exequiel Ponce Vicencio.

Juvenal Alfonso Piña Garrido est condamné à douze ans en tant que co-auteur des crimes d’enlèvement qualifié d’Alfredo Rojas Castañeda, Michelle Marguerite Peña Herreros, Ricardo Ernesto Lagos Salinas, Mireya Herminia Rodríguez Díaz et Exequiel Ponce Vicencio.

Rolf Gonzalo Wenderoth Pozo et Manuel Andrés Carevic Cubillos ont été condamnés à dix-huit ans en tant que co-auteurs des crimes de kidnapping qualifié d’Alfredo Rojas Castañeda, Adolfo Ariel Mancilla Ramírez, Michelle Marguerite Peña Herreros, Ricardo Ernesto Lagos Salinas, Exequiel Ponceinia Vicencio, Miregueya Hermos Díaz, Carlos Enrique Lorca Tobar, Modesta Carolina Wiff Sepúlveda, Rosa Elvira Soliz Poveda, Sara de Lourdes Donoso Palacios et Jaime Eugenio López Arellano.

Gerardo Ernesto Urrich González, quant à lui, est condamné à seize ans en tant que co-auteur des crimes d’enlèvement qualifié Michelle Marguerite Peña Herreros, Ricardo Ernesto Lagos Salinas, Exequiel Ponce Vicencio, Mireya Herminia Rodríguez Díaz, Carlos Enrique Lorca Tobar, Modesta Carolina Wiff Sepúlveda, Rosa Elvira Soliz Poveda, Sara de Lourdes Donoso Palacios et Jaime Eugenio López Arellano.

En ce qui concerne le procès au civil, la décision de la Cour oblige l’État chilien à verser une indemnité pour préjudice moral aux familles des victimes.

Source : El Clarin

Photo: Exequiel Ponce avec Salvador Allende